A qui veut passer à autre chose….
Aussi fascinant qu’impalpable, ce passage dans le monde des
possibles, est là pour tout un chacun. Encore faut-il le savoir.
Cette passerelle se situe entre notre passé et notre
avenir.
Sépare-t-elle vraiment deux sphères si différentes ?
Pour la plupart d’entre nous, non, hélas.
Pourtant nous aimerions. Ce serait tellement bon de vivre
autrement… Quel est donc la nature de l’obstacle ?
Notre formatage.
Nous voyageons plus ou moins bien sur les rails de notre
vie et hésitons à sauter du train-train en marche.
Pourtant, dès notre plus jeune âge, nous apprenons à nous
adapter. C’est une question de survie. D’ailleurs, comme le monde est bien
orchestré, afin de maintenir en forme cette faculté, chaque jour apporte son
lot de points d’interrogation : la météo, une machine en panne, une grève,
se sentir aimé, protégé, notre humeur et celle de notre entourage, la violence,
nos aspirations, nos déconvenues, les affres de la vie, l’imprévu, etc... Et là, souplesse oblige !
Le piège c’est la répétition.
Les ajustements à force d’être répétés se transforment en
habitudes, puis en réflexes.
Nous le savons, notre discernement, notre raison n’ont pas
accès à nos réflexes. Par contre nos réflexes impactent nos sens, nos organes
et toutes nos cellules.
Des cellules, nous en avons beaucoup, c’est de l’ordre de
plusieurs centaines de milliards. Oui, cela fait du monde à convaincre, à
stimuler surtout vis-à-vis d’un changement.
Nous devrions leur montrer un peu plus d’égards, elles sont très
puissantes et réactives, en cas de désaccord elles débrayent, dysfonctionnent,
engendrent du mal être, du stress, une humeur en dents de scie, voire des
maladies.
Une des causes de la débâcle intérieure résulte de nos automatismes
obsolètes et encore en faction, comme par exemple, bon nombre de nos peurs. La
peur, dont nous ne réalisons pas l’amplitude du déploiement, paralyse notre
bonne volonté.
Notre intelligence perspicace, use alors de traitements de
choc pour provoquer des modifications de trajectoire : les déclencheurs de
remise en question existentielles.
-
Les périodes de crise,
maladie, chômage, séparation, deuil…
-
Les périodes très
heureuses de rencontre, naissance, fêtes, vacances, travail, gain, coup de bol,
bonnes idées…
-
Les bonnes
résolutions.
Défaut de mémoire.
Malgré une motivation de belle taille, le doute, aux
aguets, parvient à se faufiler avec sa harde de « oui, mais… peut-être
que… »… Panique à bord…. De plus, nous ne trouvons aucun soutien pour
maintenir la barre dans la direction du nouveau cap. Et pour cause !
L’altération de notre rythme « habituel » a eu des répercussions
indésirables sur l’équilibre de notre entourage qui n’avait rien demandé. Notre
environnement subit et réagit en mode rouleau compresseur pour éviter la
contamination d’une quelconque influence. Il est tout content de nous voir
flancher et revenir dans le rang, au bercail.
Merci d’être venue, chère nouvelle expérience, bien essayé
mais pas de place pour l’innovation, alors circulez, plus rien à
voir !
Cherchons l’erreur.
Le plus souvent, hélas, notre ambition, (de l’ordre
de : « je veux plus de…. Ou moins de… »), puise sa consistance
dans la jungle de notre passé. Donc, nous voilà en posture bûcheronne,
empoignant la scie, fort de notre détermination. Nous tirons, repoussons encore
et encore, nous tirons sur la bonne volonté, repoussons la tentation jusqu’à
mettre en pièces nos mauvaises habitudes…
Ont-elles disparu pour autant ? Non, elles sont toujours là
!
L’attitude « on ne m’y reprendra plus », ne vaut
pas mieux. Malgré un démarrage parfait, la suite semble emboîter le pas vers
pire. En dépit du changement de décors, des nouveaux personnages, les mêmes
dilemmes et situations ressurgissent. L’attitude n’a pas vraiment changé.
Ne baissons pas les bras, la solution, c’est l’attitude.
Toutefois, l’attitude dépend beaucoup de notre perception du monde. Pas simple !?
Mais intéressant de creuser !
Comment provoquer le fameux « déclic », le grand
Sésame de l’ouverture ?
Peut-être qu’en étant déjà dans l’ouverture, ce serait plus
facile d’appréhender ce qui bloque ?
Prenons l’attitude de la personne que nous voulons être et
là nous saurons. Entrons en négociation avec nous-mêmes pour trouver des
solutions là où ça coince.
L’instant présent devient un magnifique présent parce
que
Tout commence
maintenant !
Je suis disponible si vous souhaitez des précisions….
Bien à vous et à bientôt, Aline Kestenberg
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